Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 22 Mena’hem Av et plus encore de la lire. Vous me dites, en effet, que de nombreux points se sont arrangés et sont rentrés dans l’ordre. A n’en pas douter, ceci aura pour conséquence qu’il en soit de même dans les autres domaines, lesquels s’avéreront être insignifiants. Moins vous y penserez et plus vite ils disparaîtront, car ils n’ont pas d’existence véritable.
Bien plus, nous nous trouvons dans les jours au cours desquels nous disons, par deux fois, au quotidien : “ D.ieu est ma lumière et mon salut. Qui craindrais-je ? ”. En ayant la confiance en D.ieu la plus ferme, sans discussion, sans contestation et sans analyse, en étant convaincu, au sens le plus littéral, que D.ieu dirige le monde entier, que tout dépend de Lui, qu’Il est véritablement “ ma lumière et mon salut ”, on se dira, à l’évidence : “ Qui craindrais-je ? ”, qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur, d’éprouver de la frayeur. Conformément à la décision de la Michna selon laquelle la paix est le réceptacle contenant la bénédiction du Saint béni soit-Il et l’harmonie du couple étant l’une des formes les plus élevées de cette paix, j’espère que celle-ci règne également au sein de votre foyer. Et, rien ne résiste à la détermination.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,