Par la grâce de D.ieu,
9 Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me décrivez les difficultés que votre mari affronte dernièrement, dans son travail. Comme je l’ai déjà écrit à quelques habitants de Kfar ‘Habad, cet endroit est positif pour eux et pour tous les membres de leur famille, non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Combien plus en est-il ainsi pour celui qui non seulement y vit, mais a, en outre, le mérite de contribuer à le développer et à l’agrandir. Son mérite et sa récompense sont d’autant plus importants. Bien entendu, par son travail, il rend service, non pas à une ou à quelques personnes, mais à tout le village. Ceci justifie une récompense particulière. En conséquence, si des difficultés surgissent dans ce travail ou bien si d’autres n’en tiennent pas compte, comme ils le devraient, cela ne change rien et il n’y a pas lieu de se demander s’il faut quitter ce travail. De la sorte, on causerait du tort à toute la communauté, ce qu’à D.ieu ne plaise et non uniquement à soi.
Certes, cette considération négative doit disparaître et les difficultés doivent être écartées. Mais, de façon générale, une intervention pacifique se révèle beaucoup plus efficace que tout autre moyen. Bien plus, l’Admour Hazaken dit que “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” est le réceptacle pour les Mitsvot les plus élevées. Puisse D.ieu faire que, pour la nouvelle année et même encore avant cela, la paix règne et la proximité s’instaure entre tous les habitants de Kfar ‘Habad. Que chacun envers l’autre et tous ensemble soient inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,