Par la grâce de D.ieu,
10 Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction pour votre fille, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Je suis surpris de ne pas avoir eu de vos nouvelles, depuis particulièrement longtemps et, encore maintenant, vous vous contentez de m’adresser une demande de bénédiction, sans rien indiquer de plus. Sans doute complèterez-vous tout cela à la prochaine occasion et puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles.
S’agissant de votre fille, dans la mesure où l’on peut établir quelle est sa situation sur la base de ce que vous écrivez, différents traitements nouveaux ont été introduits, ces dernières années, dans un cas comme le sien. Ainsi, il existe des comprimés qui favorisent le développement. En Suisse, il y a des médecins qui sont spécialisés, dans ce domaine. Il serait bon de vous informer, à ce sujet, d’une manière détaillée. Et, vous agirez en fonction de ce que vous pourrez apprendre, à ce propos.
Je suis obligé de formuler une remarque. Vous dites que, quand elle guérira, vous donnerez, sans en faire le vœu, une contribution à la Yechiva Tom’heï Temimim. Cette formulation n’est pas la bonne, car on ne peut pas imposer une condition à D.ieu, en affirmant qu’Il doit d’abord aider, que l’on agira ensuite. En effet, chaque Juif se doit, dans toute la mesure du possible, de mettre en pratique ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, ce qui inclut aussi la Tsédaka. En outre, celle-ci est considérée comme l’ensemble des Mitsvot et elle est même appelée la Mitsva, par excellence, comme l’explique longuement le Tanya, au chapitre 37. Simultanément, il faut prier, demander à D.ieu, exiger qu’Il satisfasse les besoins de l’homme, enfants, santé, prospérité matérielle. C’est une évidence.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,