Par la grâce de D.ieu,
15 Elloul 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yehouda Zera’hya Morde’haï Leïb ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de ce mercredi et sans doute avez-vous, vous même, reçu, il y a quelques temps, bien que vous ne le précisiez pas, mon courrier faisant réponse à votre précédente lettre. Vous m’écrivez que, pendant les vacances, les ‘Hassidim ont pris part à une action éducative, dans l’endroit où ils se trouvent. Vous avez sûrement saisi cette occasion pour vous rapprocher d’eux. En effet, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, pour tout ce qui en fait partie, il est dit que le fait de se lier à des amis est une initiative positive. Et, dans le domaine du bien, cet apport est plus fort(2). En effet, les personnes avec lesquelles on est en contact assument effectivement un rôle déterminant, comme l’explique le fascicule bien connu Hé’haltsou et un dicton de l’Admour Haémtsahi(3) l’affirme : “ Quand deux Juifs parlent ensemble, deux âmes divines se liguent contre une âme animale ”. C’est une évidence.
Vous envisagez la rédaction d’un guide du mariage, répondant aux diverses questions que l’on peut se poser, en la matière. Cela est judicieux car, à notre époque, on rencontre deux situations extrêmes, d’une part des questions et des problèmes particulièrement compliqués, d’autre part, une diminution, ces derniers temps, des études permettant de déterminer la Hala’ha conformément à l’avis des derniers Décisionnaires, que l’on doit prendre en compte et qui développent le plus largement leurs propos. C’est une évidence. En conséquence, les recueils précisant les différentes questions, les formulant, mieux encore citant des références pour les approfondir sont des livres auxquels l’époque oblige à se consacrer. Du reste, c’est une des raisons pour lesquelles a été publié le Sdeï ‘Hémed, compilation d’un grand nombre des derniers Décisionnaires, tranchant la Hala’ha. De même, on a enfin pris conscience de l’importance d’éditer le Otsar Ha Posskim sur Even Ha Ezer, même si l’on peut regretter que cette parution soit si lente.
En un moment propice, je mentionnerai ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, en fonction de ce que vous m’écrivez.
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse, par la présente, à vous et à tous les vôtres, ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav Y. Z. M. L. H. Segal, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°5325.
(2) Que pour ce qui est négatif.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5581.