Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Mar’hechvan
5718, Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Tichri et, en un moment propice, je mentionnerai le nom de tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.
Vous m’interrogez à propos de votre maison. D’après différents textes et pour diverses raisons, il faut, en la matière, tenir compte, tout particulièrement, de l’avis de la maîtresse de cette maison. Si vous pouvez, d’une manière pacifique, obtenir son accord pour rester dans votre demeure actuelle, d’autant que, comme vous l’écrivez, vous vous y trouvez depuis deux ans déjà, ce sera parfait. En revanche, si elle ne l’accepte en aucune façon, il faudra se ranger à son avis.
Concernant l’état de votre fille et son développement, qui n’est pas satisfaisant, vous savez sûrement que beaucoup de nouveaux traitements, dans ce domaine, ont été découverts, ces dernières années. Il serait donc judicieux de consulter un médecin spécialiste en la matière et, en particulier, de l’interroger sur ces nouveaux traitements, afin de vérifier s’ils sont adaptés à son état. Puisse D.ieu faire que ce médecin donne le meilleur conseil à votre fille, en un bien visible et tangible.
Vous concluez votre lettre en précisant que vous êtes un enseignant diplômé, ce qui veut dire que vous exercez une influence sur de nombreux Juifs. Vous ne précisez pas quelle discipline vous enseignez. Pour autant, la pratique fait la preuve qu’un professeur a bien un ascendant sur ses élèves, dans les domaines de la religion et de la morale, quelle que soit, par ailleurs, la matière qu’il enseigne. Or, le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”, mais en proportion largement accrue. En conséquence, vous et votre épouse concevrez une satisfaction accrue de tous vos enfants, y compris de votre fille.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Vous connaissez sûrement les trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya, qui sont bien connues. Comme l’a dit mon beau-père, le Rabbi, celles-ci concernent chacun et ont un effet favorable dans différents domaines. Tout au moins les adopterez-vous, à l’avenir.