Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 16 Tévet, dans laquelle vous me décrivez brièvement le mariage de votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie. Celui-ci s’est déroulé en un moment bon et fructueux. Puisse D.ieu faire que s’accomplissent pleinement, matériellement et spirituellement, toutes les bénédictions que les enfants d’Israël ont accordées au jeune couple. Vous et votre épouse concevrez d’eux une grande satisfaction ‘hassidique, pour de longs jours et de bonnes années.
Vous me dites qu’il a commencé à réciter le discours ‘hassidique(1), puis qu’on l’a interrompu, comme le veut la coutume(2). Vous savez que l’on a pratiqué de la sorte, lors d’une célébration joyeuse à laquelle assistait mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Certains se sont alors insurgés contre cette manière d’agir(3). Lui-même a alors demandé que le discours soit intégralement récité, puis, pour se conformer à cet usage, qu’on le répète une seconde fois et qu’il soit alors interrompu.
Vous ne me dites rien de votre état de santé. J’en déduis que tout est normal et que vous allez bien.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles toujours et tous les jours, de vos préoccupations personnelles et de vos réalisations communautaires, les unes dépendant des autres,
Notes
(1) Qui est prononcé par le marié, lors de la cérémonie du mariage.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5872.
(3) Contre le fait d’interrompre celui qui commente la Torah.