Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Mena’hem Na’houm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Par l’intermédiaire du grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires, accumule de nombreuses réalisations, le Rav Chmouel Ha Lévi Raytchik, émissaire des Sages(2), j’ai reçu votre demande de bénédiction, pour vous-même et pour votre fils Chabtaï. En un moment propice, je mentionnerai vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, conformément à ce qui est dit dans cette demande de bénédiction. Il est sûrement inutile de vous préciser que, plus l’on consentira un ajout à la Torah et aux Mitsvot, plus Celui Qui donne la Torah, Qui ordonne la Mitsva, Qui dirige le monde, Qui accorde Sa providence à chacun, multipliera Ses bénédictions, afin de satisfaire le besoin de l’homme et des membres de sa famille.
L’un des points essentiels, en la matière, est l’amour du prochain, qui est, selon Rabbi Akiva, “ un grand principe de la Torah ”. Tel est également le contenu de la Paracha de cette semaine, celle de Yethro et du don de la Torah, comme l’explique le saint Zohar. En effet, quand la Torah put-elle être donnée ? Seulement après que Yethro ait reconnu : “ Maintenant, je sais que l’Eternel est plus grand que tous les dieux ”, introduisant ainsi l’apport de la lumière qui provient de l’obscurité. Or, il en est de même à toute époque, car la Torah est donnée chaque jour, “ elles(3) seront chaque jour comme nouvelles à tes yeux ”. Et, la bénédiction dit : “ Béni sois-Tu, Eternel, Qui donne la Torah ”, au présent. Il convient donc de séparer le grain de l’ivraie, en son prochain ou bien en soi-même, d’une manière plus fine. Chacun, en fonction de sa situation, doit repousser le mal. Et, vous consulterez également le Tanya, au chapitre 27, page 34b, qui dit : “ Ils s’affamaient pendant deux heures, dans cette intention ”.
Vous avez sûrement connaissance des trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, qui sont bien connues. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, que celles-ci concernent chacun et qu’elles exercent un effet bénéfique, en différents domaines. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir.
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. N. Feldman, de Omaha.
(2) Délégué du Rabbi en Californie.
(3) Les paroles de la Torah.