Par la grâce de D.ieu,
2 Chevat 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 17 Chevat, dans laquelle vous m’écrivez ceci :
A) Vous me faites part de votre état de santé et de la manière dont vous êtes installé. Vous concluez en précisant qu’il vous arrive d’être découragé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Un tel découragement est, naturellement, tout à fait exclu. Comme l’ordonne notre sainte Torah, Torah de vie, un Juif ne doit jamais se décourager. Les livres de ‘Hassidout, en particulier le saint Tanya, expliquent longuement pourquoi il en est ainsi. De fait, la foi implique qu’il en soit ainsi, car tous les Juifs sont “ croyants, fils de croyants ”. Ils savent que le Saint béni soit-Il est l’Essence du bien, qu’Il dirige effectivement le monde et qu’Il accorde à chacun Sa Providence. Vous comprenez bien ce qui en résulte. Tout ce que D.ieu fait est pour le bien de l’homme auquel Il accorde Sa Providence.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous maintenez les études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, que vous récitez des discours ‘hassidiques et il est donc sûrement inutile de vous en dire plus. Une réflexion, même sommaire, à tout cela, vous permettra sûrement d’améliorer votre moral. En outre, vous connaissez sûrement le dicton de nos saints maîtres selon lequel : “ si tu penses que tout va bien, tout ira effectivement bien ”.
B) Vous faites également allusion à votre frère, auquel on propose un parti. Celui-ci se demande s’il doit faire état des problèmes de santé qu’il a eus.
La réponse à cette question, comme à toutes celles qui concernent un Juif, est énoncée par le Choul’han Arou’h. En l’occurrence, après avoir vérifié les détails auprès de votre médecin traitant, vous interrogerez un Rav, qui tranche la Hala’ha et vous vous conformerez à son avis.
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que votre frère a pris part aux activités des jeunes de l’association ‘Habad. Sans doute renforcera-t-il son engagement en ce sens. L’ajout essentiel portera sur les études de la ‘Hassidout ‘Habad, de même que sur l’adoption de ses pratiques et de ses usages.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,