Lettre n° 6078

Par la grâce de D.ieu,
26 Chevat 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je dois faire référence à la conclusion de votre lettre, qui aurait dû être rédigée d’une autre manière. Je fais allusion à votre affirmation selon laquelle rien de concret n’a été réalisé. Comment un Juif peut-il porter un jugement sur ce qui se passe dans le cœur de son prochain ? Comment affirmer, de manière péremptoire, que l’on s’est efforcé de motiver l’autre et que l’on n’a rien obtenu ? Bien plus, vous ajoutez aussitôt qu’il ne s’agit pas là votre seul avis, mais également de celui de beaucoup d’autres !

Il n’est pas juste de parler ainsi, même si l’on n’observe rien de nouveau le lendemain et le surlendemain. Or, je peux vous confirmer que l’on a effectivement constaté un résultat et j’espère que ce sera encore le cas, par la suite. Il est dommage de ne pas considérer un Juif avec l’œil droit. De la sorte, l’un aurait pu se rapprocher de l’autre et les bénédictions de D.ieu s’en seraient trouvées accrues, satisfaisant les besoins de chacun, au sein de tout Israël. C’est ainsi que nous disons, dans le Chemoné Essré : “ Bénis-nous, notre Père ” précisément parce que nous sommes “ tous comme un ”. Différents textes expliquent l’importance de la paix.

Je veux espérer que la réalité ne correspond pas à ce que vous écrivez, que cela n’est nullement le sentiment du grand nombre, mais seulement une réaction personnelle, conformément à l’enseignement de nos Sages, selon lequel : “ Quand on est en colère… ”.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,