Par la grâce de D.ieu,
3 Adar 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ephraïm, le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Chevat :
A) Que faire, à la synagogue, concernant la prière dite à voix basse et la répétition de l’officiant, s’il y a uniquement six personnes qui n’ont pas encore prié ?
On adopte alors la position du Maguen Avraham, au chapitre 69, paragraphe 4, qui est retenue, dans la Hala’ha, par le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, selon laquelle on prit à voix basse, puis l’officiant répète la prière à voix haute. Vous citez le Chaareï Techouva, chapitre 55, paragraphe 9, qui reproduit le Maguen Avraham et remplace “ six ” par “ dix ”. Il semble qu’une erreur se soit glissée dans les premières éditions, un Vav ayant été remplacé par un Youd(2). En effet, plusieurs auteurs citent le Maguen Avraham et tous parlent de six, expliquant qu’il s’agit là de la majorité des dix.
B) Comment lire la Torah pendant les quatre jeûnes(3) ? Je reproduis plus bas, ce qui est dit, à ce sujet, dans l’un des fascicules.
A cette occasion, je vous rappelle la nécessité de garder les trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, qui sont bien connues. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qu’elles s’appliquent à chacun et qu’elles ont un effet propice, dans différents domaines. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Le fascicule des Rechimot sur le livre E’ha, dans le recueil de coutumes, dit : “ La lecture de la Torah des quatre jeûnes peut être faite, même s’il n’y a, dans la synagogue, que trois personnes qui jeûnent, selon les responsa du Tséma’h Tsédek, porte des additifs, chapitre 8. Ce point est discuté dans les responsa ‘Hatam Sofer, Ora’h ‘Haïm, chapitre 157, le Maharam Chik, chapitre 289, le Sdeï ‘Hémed, coin du champ, recueil de lois, bénédiction des Mitsvot, chapitre 2, paragraphe 3, le Tsafnat Paanéa’h, tome 2, chapitre 31, le Min’hat Its’hak, chapitre 65.
Notes
(1) Le Rav E. Grinblatt, de Memphis.
(2) Le Vav ayant pour valeur numérique six et le Youd, dix.
(3) Le jeune de Guedalya, le 10 Tévet, le jeune d’Esther et le 17 Tamouz.