Par la grâce de D.ieu,
1er Iyar 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et assume une mission
sacrée, le Rav Yochoua Na’houm et son épouse, la Rabbanit,
madame Ne’hama Tsipa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 28 Nissan, avec ce qu’elle contenait, des photographies de vos enfants, auxquels D.ieu accordera longue vie. Puisse D.ieu faire que vous les éduquiez, avec votre épouse à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit, en bonne santé physique et morale, avec, bien entendu, joie et enthousiasme.
J’ai été particulièrement satisfait d’apprendre, par votre lettre, que vous avez enseigné, dans votre nouvelle maison, les lois de Pessa’h dans le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah. Vous avez également expliqué que Pessa’h apporte la libération de tout ce qui concerne l’Egypte et les limites, y compris celles du domaine de la sainteté, non pas une seule fois par génération, mais véritablement chaque jour(2). Il est dit, en effet, que “ l’on doit se considérer comme si l’on avait quitté l’Egypte en ce jour ”. La Mitsva du souvenir, telle qu’elle est définie par la Torah, n’est pas uniquement superficielle. Elle consiste à revivre ce qui s’est passé. Et, avant de demander cela à un Juif ou une Juive, on lui insuffle, tout d’abord, les forces nécessaires pour y parvenir. Bien plus, il est dit que “ le Saint béni soit-Il lui vient en aide ” et l’on peut comprendre ce qui en résulte. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav Y. N. Goodman et son épouse, de New Haven.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°6179.