Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de ce lundi, de même que ce qu’elle contenait. En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que, pendant de nombreuses années encore, vous participiez aux réunions ‘hassidiques, dans lesquelles on prononce des paroles d’encouragement à la Torah et aux Mitsvot, pénétrées de lumière et de vitalité ‘hassidiques. Vous influencerez également votre entourage dans cette direction, car rien ne résiste à la volonté.
Vous mentionnez en outre, dans votre lettre, les dix mesures d’or se trouvant dans les offrandes des chefs de tribu(2). Nos Sages expliquent la répétition faite par la Torah à ce propos, “ dix, dix ”, dans le Zohar, tome 3, page 11b et le Kountrass Ou Mayan la commente, au début du seizième discours. Les dix Commandements correspondent aux dix Paroles de la création du monde et il convient de révéler les premiers dans les seconds puis, par leur intermédiaire, dans le monde et en tout ce qui le concerne. Il s’agit là d’une obligation perpétuelle, en particulier pour ceux qui ont le mérite de pouvoir influencer leur entourage. En effet, nos Sages nous ont fait savoir que le Saint béni soit-Il a désiré posséder une Résidence ici-bas. A ce sujet, vous consulterez également le chapitre 36 du Tanya. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav H. M. Heller, de New York.
(2) A l’occasion de l’inauguration du Sanctuaire, dans le désert, à partir de Roch ‘Hodech Nissan.