Lettre n° 6252

Par la grâce de D.ieu,
17 Iyar 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 6/5, dans laquelle vous me dites que vous pensez adopter un enfant d’une école de filles non juive, vous basant sur le fait qu’un enfant peut être converti par le tribunal rabbinique. Que D.ieu vous garde d’imaginer pareille chose ! Si vous et votre épouse avez pris la décision de cette adoption, vous rechercherez un enfant de parents juifs, dont la naissance a été conforme à ce qu’elle doit être. Avec l’effort qui convient, vous parviendrez à le trouver, même si vous devez, pour cela, vous rendre en Afrique du Nord, auprès de nos frères, les Juifs séfarades. Là-bas, tous sont de bons Juifs et, D.ieu merci, les familles sont nombreuses, alors qu’il est très difficile de gagner sa vie.

Vous ne me précisez pas quelle est la situation de votre foyer, pour ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Mais, conformément à l’enseignement de notre sainte Torah, il convient, en permanence, de renforcer le domaine du bien. En conséquence, aussi positive que cette situation puisse être, il reste toujours possible de l’améliorer. Et, l’on peut s’en remettre à D.ieu, Qui élargira la bénédiction et la réussite, en tous vos besoins, au sein de tout Israël.

Vous connaissez sûrement l’usage qui consiste à lire des Tehilim en fonction de leur répartition mensuelle, chaque matin après la prière. Votre épouse doit sans doute connaître la coutume positive des femmes juives vertueuses, qui consiste à donner systématiquement de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Le cas échéant, vous adopterez ces pratiques à l’avenir. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,