Par la grâce de D.ieu,
22 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi soir, dans laquelle vous me demandez un conseil pour ce qui vous concerne personnellement(1). De façon générale, un bon conseil, en la matière, est donné par le verset qui affirme clairement : “ J’ai placé D.ieu toujours face à moi ”. Bien plus, notre maître le Ramah, Décisionnaire d’Israël en dernière instance, fit de ces mots le début des quatre parties du Choul’han Arou’h, afin de souligner qu’ils sont le commencement et le fondement de l’accomplissement de la Torah.
Vous étudierez donc le saint Tanya, à partir du début du chapitre 41 jusqu’à la page suivante, au mot : “ le Roi ”(2). De temps à autre, quand vous serez chez vous ou bien en avançant sur le chemin, vous réciterez ce texte, oralement ou au moins par la pensée. Quand vous vous habituerez à l’idée que : “ D.ieu se trouve devant lui ”, comme l’explique ce passage du Tanya, vous affinerez aussitôt non seulement votre âme, mais aussi votre corps. De même, il serait bon que vous appreniez par cœur quelques chapitres de Michna et au moins un chapitre de Tanya. Chaque jour de semaine, avant la prière, vous donnerez quelques pièces de Tsédaka. Après la prière, chaque jour également, y compris le Chabbat et les fêtes, vous lirez les Tehilim selon leur répartition mensuelle. Tout ceci favorisera votre étude, en général, ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en particulier. Et, nos Sages disent que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”.
B) Vous sollicitez également mon conseil afin de connaître la réussite dans l’étude de la Torah. Il a déjà été dit, à ce propos, que : “ celui qui te dit avoir fait des efforts sans qu’ils soient couronnés de succès, ne le crois pas ”. Cela veut dire que tout dépend de vous et que vous en avez reçu les forces. Plus vous raffermirez votre crainte de D.ieu et vous intensifierez votre étude de la Torah, plus s’élargira Sa bénédiction, en la matière. Car, la Michna dit : “ chez celui dont la crainte de D.ieu précède la sagesse, cette dernière se maintient ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Sur la manière de réparer la faute qui a été commise et de s’en préserver, à l’avenir.
(2) Voir la lettre n°6259.