Par la grâce de D.ieu,
28 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Iyar, dans laquelle vous me dites encore une fois que vous n’avez pas d’enfants. Or, différents traitements ont été mis au point, ces dernières années. Il serait donc bon de consulter encore une fois un médecin spécialiste en la matière et de l’interroger sur ces nouveaux traitements. En outre, vous faites allusion à une opération des poumons. Bien entendu, cette perspective ne me convient nullement.
Vous me parlez de vos rêves. Il faut faire vérifier les Mezouzot de votre appartement, dans lesquelles il y a sans doute quelque chose à rectifier. De même, votre épouse respectera l’usage positif des femmes juives vertueuses qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Elle en fera de même dans la semaine, les lundis et jeudis matins. Bien entendu, il faudra adopter tout cela “ sans en faire le vœu ”.
En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez. Nous nous trouvons dans les jours qui séparent Pessa’h, “ temps de notre liberté ”, de Chavouot, “ temps du don de notre Torah ”, qui fut “ gravée sur les Tables ” et nos Sages disent : “ Ne lis pas ‘Harout, gravée, mais ‘Hérout, liberté ” de tout ce qui fait obstacle, cause du soucis. Vous-même m’annoncerez donc de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie, profondeur et pour donner de bonnes nouvelles,