Lettre n° 6307

Par la grâce de D.ieu,
10 Sivan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 21/5 et, en un moment propice, je mentionnerai le nom de tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’ils obtiennent la satisfaction de leurs besoins, conformément à ce que vous écrivez.

Vous savez sûrement qu’un des principes fondamentaux de la foi d’Israël est la pérennité de l’âme juive, qui est immuable. C’est pour cela qu’il est interdit de multiplier les pratiques de deuil, ce qu’à D.ieu ne plaise, au delà de ce qui est énoncé par le Choul’han Arou’h. Il est clair que, s’il en résulte une gêne pour l’étude, en général, pour sa constance et son ardeur, en particulier, il n’y a là qu’une intervention du mauvais penchant, tentant d’empêcher chacun de servir son Créateur comme le demande notre sainte Torah. En outre, si l’on succombe aux avances de ce mauvais penchant, ce qu’à D.ieu ne plaise, on cause le contraire de la satisfaction à l’âme de celle qui a quitté le monde. En effet, le mauvais penchant intervient, par son intermédiaire, afin d’affaiblir un homme dans son étude de la Torah. C’est une évidence.

Vous devez redoubler d’ardeur et d’effort dans l’étude de la Torah, qui cause une satisfaction véritable à l’âme et qui est le canal et le réceptacle permettant de recevoir les bénédictions de D.ieu pour toute la famille, chacun selon sa situation. Il serait bon de lire, chaque jour, après la prière du matin, les Tehilim selon leur répartition mensuelle. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,