Par la grâce de D.ieu,
22 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mercredi, dans laquelle vous me décrivez votre état d’esprit. Vous me précisez que, selon vous, vous n’en êtes pas capable(1) et vous êtes pratiquement parvenu au renoncement. Il est sûrement inutile de vous expliquer longuement que tout cela va à l’encontre de la Torah. Un Juif peut et doit donc le faire disparaître. Si, comme vous le dites, vous êtes parvenu au renoncement et pensez ne pas être capable de mener une vie familiale, c’est que vous avez succombé aux avances du penchant(2). Il est évident qu’il faut lutter contre de telles idées, conformément à la Volonté du Créateur. Bien plus, comme l’explique le saint Zohar, tome 2, à la page 163a, le mauvais penchant lui-même souhaite ne pas être entendu. Tout dépend donc de votre détermination. Si, selon vous, cela implique de grandes difficultés, cela ne veut pas dire que ce soit impossible et “ le fardeau dépend du chameau ”(3).
Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin et les Mezouzot de votre appartement. Chaque jour de semaine, avant la prière du matin, vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka et vous adopterez les trois études bien connues qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Comme nous l’avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, celles-ci concernent chacun et elles sont propices, dans différents domaines. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De subvenir aux besoins d’une famille.
(2) Vers le mal.
(3) L’effort nécessaire est à la mesure des capacités de celui à qui il incombe.