Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres, celle que vous avez commencé à rédiger le 28 Iyar, celle de l’issue du Chabbat Parchat Nasso et celle du 22 Sivan, avec ce qui y était joint, de même que votre demande de bénédiction qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que l’on m’informe non seulement des réunions ou des résolutions de bien agir, mais aussi des actions positives qui sont effectivement menées.
Bien plus, un point est d’actualité, comme l’explique le Likouteï Torah, dans la Paracha de cette semaine(1), que nous avons lue ce Chabbat : la finalité ultime est l’action concrète et c’est alors que : “ la terre est très, très bonne ”. Il n’en est pas de même quand on veut se maintenir dans le monde de la Parole(2). Comme je l’ai maintes fois écrit, il est aisé de comprendre, même sans réflexion préalable, y compris pour celui qui n’est pas un sage, qu’actuellement, on ne fait nullement usage de l’influence que D.ieu accorde, y compris dans le domaine spirituel et non seulement de façon matérielle. En outre, seulement deux semaines nous séparent des 12 et 13 Tamouz. Y aura-t-il une réunion ‘hassidique ? Et, qui en sera responsable ? Comme je l’ai dit, le but de la parole est qu’il en résulte une action concrète. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, et il n’est de bien véritable que l’étude de la Torah, conduisant à l’action,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) La Parchat Chela’h.
(2) Comme ce fut le cas des explorateurs, selon le récit de cette Paracha.