Lettre n° 6342

Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 22 Sivan, dans laquelle vous m’interrogez à propos de votre fils. Doit-il se maintenir dans la situation peu claire qui est actuellement la sienne ou bien faut-il penser à une séparation ? Doit-il, au préalable, chercher une autre femme, puis donner un acte de divorce à celle-ci ou bien cela n’est-il pas nécessaire ? Vous savez à quel point nos Sages se sont efforcés d’arranger la situation des femmes juives. Il en résulte que l’idée de retarder l’acte de divorce tant qu’il n’a pas trouvé une autre épouse est totalement à exclure. Bien au contraire, c’est en ne faisant pas obstacle à son remariage qu’il multipliera les bénédictions de D.ieu.

Sur la question proprement dite qui est posée, plusieurs années se sont déjà écoulées dans la situation actuelle. Il faut donc essayer encore une fois de rapprocher ce couple, afin de s’acquitter de son obligation d’après tous les avis. S’il s’avère qu’il n’y a réellement aucune chance, il n’y a pas lieu, à mon sens, de maintenir cette femme, dans une situation où elle ne pourra pas se remarier, ce qui n’a aucun intérêt pour les deux partis et, bien au contraire, multiplie la tristesse. On aurait dû le faire depuis bien longtemps, mais il est inutile de se plaindre du passé. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de chacun d’entre eux. Avec ma bénédiction pour donner ces bonnes nouvelles,