Par la grâce de D.ieu,
4 Tamouz 5718,
Brooklyn,
A monsieur Binyamin(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle. On vous propose d’organiser les activités des jeunes dans la synagogue dont vous êtes le directeur, de leur parler de la Torah et du Judaïsme, de les inviter à fréquenter plus souvent cette synagogue. Il est sûrement inutile de vous rappeler que, si une telle activité a toujours été une nécessité, combien plus l’est-elle en cette période du talon du Machia’h. Bien plus, chez les jeunes, toute évolution positive changera la manière dont ils bâtiront leur foyer, quand viendra le moment de leur mariage. De la sorte, elle aura une influence sur toutes les générations. Chaque effort, chaque intervention dans ce domaine sont donc justifiés.
A ce propos, j’ai déjà expliqué que la jeunesse, aux Etats-Unis, à tout âge et dans tout milieu, doit étudier les lois nécessaires pour la vie quotidienne et D.ieu fasse que les adultes et les grands adoptent également une telle étude. En effet, l’ignorance et le manque de connaissances des plus jeunes, pour ce qui concerne les bénédictions, la prière, le respect du Chabbat, sont tout à fait effarants. Et, l’on peut observer les conséquences profondément négatives que cela peut avoir. C’est une évidence. Même si le temps devant être consacré à cela n’est pas le même dans tous les milieux, une telle étude est, en tout état de cause, indispensable. Il faut motiver les élèves et les inviter à l’empressement, afin qu’ils révisent ces lois quand ils ont du temps libre. Du reste, l’abrégé du Choul’han Arou’h est traduit dans la langue de ce pays, en anglais.
Bien que vous n’en disiez rien, j’espère que vous avez un temps fixé pour étudier la ‘Hassidout, comme nous en avons parlé et que vous l’augmentez, de temps à autre, conformément à l’Injonction de nos Sages selon laquelle on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Concernant l’entrevue(2), vous en fixerez le temps qui convient avec mon secrétariat.
Notes
(1) B. Servya, de Brooklyn.
(2) Avec le Rabbi, sollicitée par le destinataire de cette lettre