Par la grâce de D.ieu,
5 Tamouz 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27(1) Nissan, dans laquelle vous faites référence à la synagogue(2), à propos de la colonie de vacances(3). Il semble que vous n’ayez pas connaissance de la lettre de mon beau-père, le Rabbi, qui avait été adressée aux directeurs de synagogue de Montréal(4), lorsque ceux-ci refusèrent les après-midi récréatives du Chabbat, en prétextant de la sainteté de la synagogue.
Les 12 et 13 Tamouz approchent. Puisse donc D.ieu faire que l’on emporte une victoire surnaturelle et que disparaisse enfin tout ce qui fait obstacle à la direction judicieuse de Kfar ‘Habad, conformément à la volonté de celui qui l’a créé et qui le conduit, mon beau-père, le Rabbi. Ceci se passera dans la bonté et la miséricorde, avec une largesse véritable, en ajoutant et en éclairant, jusqu’à ce que “ la nuit éclaire comme le jour ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rabbi écrit Za’h, pur.
(2) Pour dire que celle-ci devait être réservée à l’étude et à la prière.
(3) A Kfar ‘Habad.
(4) Publiée dans ses Iguerot Kodech, tome 9, lettre n°2281.