Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat Parchat Bamidbar et à celle qui la précédait. Il me semble vous avoir déjà dit et, en tout état de cause, tel est l’enseignement de nos Sages, qu’il n’y a pas lieu de s’immiscer dans les affaires d’un couple, surtout dans ce domaine, d’autant que l’un et l’autre ont la crainte de D.ieu, qu’ils mettent en pratique les Mitsvot.
Si certains points doivent être réparés ou, tout au moins, améliorés, il est préférable de le faire indirectement, d’une manière agréable et pacifique. Non seulement il est judicieux de procéder de la sorte, mais, en outre, du point de vue de l’efficacité, on peut constater qu’une action indirecte, effectuée avec proximité, apporte plus que la colère et la contrainte. Puisse D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, vous conceviez de tous vos enfants beaucoup de satisfaction véritable, une satisfaction juive et ‘hassidique. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,