Lettre n° 6392

Par la grâce de D.ieu,
14 Tamouz 5718,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Eliézer(1),

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 9 Tamouz, dans laquelle vous me faites part de votre désir positif de rendre une visite ici, pendant les jours propices d’Elloul et de Roch Hachana, qui approchent. Vous ne le précisez pas, mais vous avez sûrement reçu le plein accord de votre épouse, la Rabbanit, à laquelle D.ieu accordera longue vie. De même, vous connaissez sûrement la requête(2) selon laquelle il doit découler de tels voyages un intérêt pour le plus grand nombre. Si toutes ces conditions sont réunies, D.ieu fera que cette visite soit en un moment bon et fructueux, d’un bien profond, un bien visible et tangible, avec largesse d’esprit et en bonne santé.

Dans votre lettre, vous ne me dites rien des préparatifs qui sont nécessaires pour la fête des 12 et 13 Tamouz. Puisse D.ieu faire qu’en la matière également s’accomplisse la décision de la Torah selon laquelle “ il est un fait acquis qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, tous les hommes de ‘Habad sont les émissaires de nos maîtres, de nos chefs, de celui dont nous célébrons la joie, à l’occasion de cette libération, chargés d’illuminer le monde par “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que par le luminaire de la Torah, sa dimension profonde, comme le dit notre maître et chef, dans la lettre qu’il rédigea pour le premier anniversaire de sa libération. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav E. Karasik, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°5682.
(2) Formulée par le Rabbi. Voir, à ce propos, la lettre n°5575.