Lettre n° 6437

Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.

Vous me dites que votre père a des difficultés à gagner sa vie. Sans doute avez-vous des connaissances et des amis, près de votre maison. Vous leur demanderez donc conseil afin de déterminer de quelle manière il est possible de gagner sa vie, dans la situation actuelle. Simultanément, vous accomplirez tout ce qui est de nature à renforcer le succès et la bénédiction que D.ieu accorde. Je fais allusion au conseil suivant de nos Sages : “ le sel écarte le manque d’argent ”, ce qui veut dire que vous multiplierez le don à la Tsédaka. Vous le répartirez en plusieurs montants, que vous donnerez à différentes reprises. L’un des moments propices pour cela est chaque jour de semaine, avant la prière du matin. De même, chaque jour, y compris le Chabbat et les fêtes, après la prière du matin, vous lirez au moins un Psaume et, si possible, les Tehilim selon leur répartition mensuelle. Si cela est possible dans l’endroit où vous vous trouvez, il serait bon que votre mère donne, chaque jour, une tranche de pain ou bien un autre aliment à un pauvre, qui se trouve dans le besoin. Une telle forme de Tsédaka a une utilité immédiate. Elle est donc de nature à hâter la bénédiction de D.ieu, comme le soulignent nos Sages, au traité Taanit 23b.

Vous évoquez la maladie de votre père, son traitement médical et ses conséquences. Vous consulterez, à ce sujet, un médecin spécialiste. Ces dernières années, en effet, on a trouvé que ce traitement peut nuire aux reins. On le remplace donc, ou bien on le modifie. En outre, c’est vous qui formulez cette demande et vous vous rapprochez du droit chemin. Pour votre part, vous renforcerez donc votre engagement pour la Torah et les Mitsvot. De la sorte, vous multiplierez les bénédictions de D.ieu, en vos besoins et, en particulier, pour la satisfaction de la présente demande. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

N. B. : Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot, dans la maison de votre père, de même que vos Tefillin. Lui et vous, vous maintiendrez la lecture des Tehilim selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin.