Lettre n° 6438

Par la grâce de D.ieu,
6 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à la lettre de votre fils, qui m’écrit en votre nom. Il y est dit que vous avez fiancé votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie, que vous vous êtes engagé à prendre en charge les dépenses qui en découleront, bien que ceci dépasse vos moyens. Vous sollicitez donc de l’aide. Vous affirmez donc que cela dépasse vos moyens. Pourtant, notre Torah, Torah de vie, précise qu’un homme est tenu de marier son fils. Elle souligne également que “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie envers Ses créatures ”. Il en résulte que l’homme doit pouvoir prendre en charge les dépenses qui en résultent, d’après la Torah, même s’il peut sembler, momentanément, à nos yeux de chair, que l’on n’en a pas les moyens.

Second point, nos Sages disent que “ l’homme qui reçoit une pièce de Job est béni ”, parce que celui-ci était un homme intègre et droit, craignant D.ieu et s’écartant du mal. Ces qualités sont également celles de nos saints maîtres et chefs, dont le mérite nous protégera, comme je l’ai entendu de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, dont le mérite nous protégera. Et, nos Sages précisent bien : “ une pièce ”, afin d’établir qu’en la matière, le montant importe peu et qu’il faut tenir compte uniquement de la personne qui la donne. Je vous joins donc un chèque, émis sur l’une des caisses de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. On peut s’en remettre aux Sages afin que se réalise la promesse précédemment rappelée, de sorte que cette pièce vous apporte la bénédiction et vous permette de trouver les moyens nécessaires.

Vous avez sûrement connaissance des trois études fixées, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

E. Kwint,