Par la grâce de D.ieu,
7 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
A) Par l’intermédiaire de mon proche parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, assume une mission sacrée et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Moché Zalman Schneerson, j’ai bien reçu votre question, qui est la suivante. Compte tenu des modifications intervenues ces dernières années, vous avez eu l’idée de revendre la maison que vous possédez. De la sorte, vous serez en mesure de rembourser les dettes que vous avez contractées et de confier une certaine somme à vos enfants, qui pourront ainsi s’installer dans une autre maison. Vous concluez en disant que vous ne craignez pas qu’il ne reste rien pour que vous puissiez vous loger vous-même, car vous êtes prête à cette idée. Vous me demandez ce que j’en pense.
Si l’on se base sur les conséquences que l’on peut observer, lorsque des personnes de votre âge doivent loger chez les autres et dépendre d’eux, même s’il s’agit des enfants, faisant preuve de la plus haute abnégation, on peut constater que les relations, y compris si elles sont très bonnes au départ, se dégradent par la suite. Je ne suis donc pas d’accord avec une telle manière de procéder. Même si les dettes sont importantes et qu’il n’est pas d’autre moyen de les rembourser qu’en vendant cette maison, il est indispensable qu’un logement soit prévu pour vous, c’est-à-dire qu’il n’y ait pas le temps de dépenser l’argent, même pour la cause la plus importante, car celui-ci sera déjà investi dans votre logement. Ainsi, vous pourrez conserver une vie autonome et observer, de manière naturelle, que vous vous passez de l’aide des autres. C’est une évidence. D’après tout cela, il est évident qu’il serait encore plus souhaitable de trouver une meilleure façon de rembourser vos dettes. La lettre précise que ce prêt est à intérêt. Sans doute l’avez-vous donc contracté avec une permission de faire commerce. Si ce n’est pas le cas, ce qu’à D.ieu ne plaise, vous réparerez tout cela dès réception de la présente, de la manière qui convient, comme vous l’indiquera un Rav, tranchant la ‘Hala’ha.
B) Vous sollicitez ma bénédiction pour une femme, à laquelle D.ieu accordera longue vie. En un moment propice, je mentionnerai son nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que celle-ci obtienne la satisfaction de ses besoins et, en particulier, l’amélioration de son état de santé. Bien entendu, ses parents doivent renforcer leur engagement dans la Torah et les Mitsvot, dans toute la mesure de leur possible, car cet ajout est le canal et le réceptacle permettant de susciter et d’intégrer les bénédictions de Celui Qui guérit toute chair et accomplit des miracles, y compris pour ce qui concerne leur fille. Il est bien évident que la pratique personnelle des parents, en matière de Torah et de Mitsvot, a aussi une incidence et une influence en la matière.
De ce point de vue, le comportement évident, dans les domaines observés par tous et pour le bien de tous, est donc encore plus déterminant. Et, la Michna parle de “ celui qui a un mérite et qui confère un mérite au plus grand nombre ” comme du cas contraire, ce qu’à D.ieu ne plaise. Puisse D.ieu faire que vous trouviez les mots, que ceux-ci émanent de votre cœur afin de pénétrer le cœur de ces personnes et de les convaincre. Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. De même, vous observerez la coutume des femmes juives qui consiste à prélever de la Tsédaka, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,