Par la grâce de D.ieu,
14 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 11 Mena’hem Av, dans laquelle vous m’informez de votre état de santé. Vous me dites que le médecin, un professeur, vous conseille de vous rendre au bord de la mer, pendant quelques temps. Cela est judicieux, car “ la Torah a accordé au médecin la permission de guérir ”. Bien entendu, il faut le faire avec joie et inspiration, d’autant qu’il est dit : “ D.ieu prépare les pas de l’homme ”. C’est donc la Providence de D.ieu qui guide les hommes, comme l’explique mon beau-père, le Rabbi(1). Il faut, toutefois, que : “ Il agrée sa voie ” que l’homme assume sa mission de son plein gré, c’est-à-dire, comme l’explique la ‘Hassidout, avec la dimension profonde de la volonté. En effet, qui sait ? Il y a tout lieu de penser que, dans l’endroit où vous vous rendrez, vous pourrez rectifier quelque chose, dans le domaine du Judaïsme, en général, de la diffusion des sources(2), en particulier. Mais, encore une fois, tout cela doit être accompli dans la joie et l’inspiration. De la sorte, vous renforcerez à la fois votre santé physique et le succès de votre mission en cet endroit.
Il est sûrement inutile de vous répéter encore une fois que vous assumerez cette mission en respectant les prescriptions du médecin, c’est-à-dire sans porter atteinte à votre santé physique d’une quelconque façon, au sens le plus littéral. Ces deux points(3) sont une Mitsva, puisque “ avoir un corps en bonne santé appartient aux voies de D.ieu ”(4). Sans doute pourrez-vous les mener à bien conjointement et, bien plus, une Mitsva en attire une autre. Comme vous me l’avez demandé, la présente vous est envoyé en devançant la file d’attente. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°3934 et 6483.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) La préservation de la santé et la diffusion des valeurs juives.
(4) Selon les termes du Rambam.