[24 Mena’hem Av 5718]
Je fais réponse à ta lettre, dans laquelle tu me dis que tu as eu douze ans, âge de la Bar Mitsva, le 15 Mena’hem Av. Puisse D.ieu faire que tu reçoives, d’un cœur entier, le joug de la Royauté divine et celui des Mitsvot. Qu’Il t’accorde la réussite dans ton étude et dans ton comportement et que tu grandisses pour mériter le titre de jeune fille ‘Habad, conformément à la volonté de nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera. En la matière, tu influenceras également tes amies, par la parole ou, mieux encore, en leur donnant l’exemple d’une jeune fille juive éduquée selon les voies de la ‘Hassidout. Tu en tireras le bonheur, moral et physique.
Tu me demandes où et comment poursuivre tes études. L’éducation des jeunes, en particulier à ton âge, conditionne le reste de la vie. D’elle dépendent l’autonomie et la détermination, la possibilité de surmonter les épreuves que chacun et chacune affronte, au cours de son existence. Nous vivons une période aux multiples évolutions et il est impossible d’imaginer aujourd’hui, le mode de vie et les conditions d’existence qu’il y aura dans quelques années. On ne peut donc pas déterminer non plus l’importance des épreuves qu’il faudra subir afin de ne pas s’écarter de la justice, de la droiture, de la foi et de la religion.
De ce fait, chacun et chacune, parmi les jeunes, se doit, à mon avis, de recevoir l’éducation religieuse la plus intensive, afin d’échapper à tout danger qui pourrait se dresser, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, si une telle forme d’éducation impose un manque de confort, pendant une certaine période, cet inconvénient sera insignifiant, comparé à la protection, à la force accrue que l’on reçoit, de cette façon, pour tout le reste de sa vie.