Lettre n° 6463

Par la grâce de D.ieu,
27 Mena’hem 5718,
Brooklyn,

Au jeune Chalom(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 25 Mena’hem Av, dans laquelle vous me dites que l’on vous a transmis mon avis selon lequel, après votre mariage, vous et votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie, devrez vous rendre au Maroc, à Casablanca. Là-bas, vous assumerez une mission sacrée, l’éducation basée sur les valeurs sacrées, avec les ‘Hassidim qui se trouvent sur place.

Votre sort est heureux. La divine Providence vous a confié une part agréable, l’éducation rapprochant le cœur des enfants d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux. Il n’est pas de mots pour en expliquer la récompense, en plus de son aspect le plus essentiel selon lequel : “ la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même ”(2). De plus, c’est à ce propos qu’il est dit que l’homme en consomme les fruits dans ce monde et en conserve le capital pour le monde futur. Ceci inclut l’étude de la Torah et les bonnes actions. Il est dit que “ l’étude de la Torah surpasse les autres Préceptes ” et les bonnes actions sont supérieures à la Tsédaka(3). Il y a donc bien là l’essentiel du service de D.ieu, en cette période du talon du Machia’h. C’est le moyen de s’attacher réellement à D.ieu, de transformer l’obscurité en lumière et, comme le dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Kodech, à la fin du chapitre 9 : “ on aura le mérite d’assister, de ses propres yeux, au retour de D.ieu à Tsion ”. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,

N. B. : Vous recevrez d’autres courriers pour définir les modalités de votre travail et les précisions qui en découlent.

Notes

(1) Le Rav C. Edelman, de Paris. Voir, à sujet, la lettre n°4586.
(2) L’attachement à D.ieu qui résulte de son accomplissement.
(3) Qui ne concerne que les pauvres, alors que les bonnes actions sont également concevables envers les riches.