Par la grâce de D.ieu,
11 Tichri 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat Chouva, dans laquelle vous envisagez une date pour le mariage. Vous citez le mois de Tévet et, puisque vous me posez la question, je dirai qu’il n’est pas de coutume, dans notre milieu, de célébrer un mariage en ce mois. En Kislev, par contre, on le fait pendant toute la durée du mois. Quelle que soit votre décision, puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, de tous les points de vue.
Vous évoquez également la préparation(1) et vous me dites que le temps est trop court pour que celle-ci soit suffisante. Pourtant, à notre époque, il est nécessaire, à mon sens, de renforcer cette préparation morale et de consacrer les dépenses supplémentaires(2) à la Torah et aux Mitsvot, pour le mérite des mariés. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, en gagnant largement votre vie, avec une véritable largesse et pour une joyeuse fête,
Notes
(1) Morale.
(2) Du mariage, au-delà de ce qui est nécessaire.
6519*
Par la grâce de D.ieu,
11 Tichri 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 4 Tichri. Vous me parlez d’un pendule et vous me dites que vous savez….(1). Pour ma part, je n’y crois pas du tout. Néanmoins, on ne prouve rien en disant : “ Je n’ai pas vu et je n’ai pas entendu ”(2). Vous devez donc consulter un Rav tranchant la Hala’ha. Celui-ci vous indiquera si son usage est permis par le Choul’han Arou’h.
Comme il me semble vous l’avoir déjà écrit, pourquoi recherchez-vous de nouveaux moyens et de nouvelles pratiques, alors que vous avez un chemin tracé, celui de la Torah et des Mitsvot et un grand principe selon lequel : “ en toutes tes voies, reconnais Le ”, s’appliquant à tout ce qui concerne l’homme ? C’est ce qu’explique le Rambam et la Hala’ha en retient le principe dans le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. D.ieu fasse que vous consacriez tout votre temps libre à l’étude de la Torah, ce qui inclut également sa dimension profonde laquelle, à notre époque, a été révélée par l’enseignement de la ‘Hassidout. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour avoir une bonne fête,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Que l’on peut, grâce à lui, mettre en évidence de nombreux éléments cachés et, de la sorte, venir en aide aux autres, découvrir l’origine de maladies et le moyen de les guérir, trouver de l’eau ou des minerais cachés sous la terre et bien d’autres résultats encore.
(2) Ne pas en reconnaître l’utilité ne suffit donc pas. Il faut, en outre, apporter la preuve que celle-ci n’existe pas.