Par la grâce de D.ieu,
12 Tichri 5719,
Brooklyn,
Au jeune Naftali Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction du 5 Tichri, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous évoquez la coutume qui consiste à dire, à la fin du Chemoné Essré, un verset correspondant à son nom(2). De nombreux ‘Hassidim ont, en effet, coutume de dire, avant les mots Ihyou Le Ratson, “ que soient agréés les propos de ma bouche ”, le verset correspondant à leur nom, de même que celui qui correspond au nom de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Sans doute renforcez-vous l’action de diffusion des sources(3), jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur, celui que l’on porte en soi-même et celui qui se trouve chez l’autre. Rien ne résiste à la volonté, en particulier dans ce domaine, qui est le besoin et la nécessité du moment, de même qu’un devoir personnel pour chacun. Avec ma bénédiction pour une fête joyeuse et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav N. T. Gotlieb, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5376.
(2) Commençant par la première lettre et s’achevant par la dernière lettre de ce nom.
(3) De la ‘Hassidout.