Lettre n° 6543

Par la grâce de D.ieu,
8 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche et, en un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez. A quelqu’un comme vous, à votre épouse, puisque nos Sages disent : “ L’épouse est comme son propre corps ”, de même qu’aux membres de votre famille, il est sûrement inutile d’expliquer longuement ce qu’est la divine Providence que le Créateur du monde, Qui le dirige, accorde à chaque Juif. D.ieu est l’Essence du bien et “ de la bouche du Très Haut n’émane pas…(1) ”. Bien au contraire, “ tout ce que D.ieu fait est pour le bien ”.

Il est parfois difficile de discerner et de déterminer, par nos yeux de chair, par notre intellect physique, qu’il en est bien ainsi, mais ce manque de conscience ne change rien à la réalité. Bien plus, il renforce la foi pure dont chaque Juif est animé, puisque tous sont désignés comme des “ croyants, fils de croyants ”. Ainsi, selon les termes de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 11 d’Iguéret Ha Kodech, “ tout devient réellement bien, y compris d’une manière évidente ”. Un point est, en l’occurrence, d’actualité. Il s’agit du dicton de l’Admour Hazaken(2) selon lequel “ on doit vivre avec le temps ”, c’est-à-dire avec la Paracha de la semaine, laquelle est, cette fois-ci, liée à notre père Avraham, qui est également le père de tous les croyants. Lui-même a légué cette foi en héritage à tous les enfants d’Israël, jusqu’à la fin des générations, comme l’établissent différents textes. En outre, il est expliqué que, plus l’on raffermit sa confiance en D.ieu, en tous les points qui viennent d’être abordés, plus l’on multiplie Ses bénédictions en tous ses besoins, en général, afin que l’on ait le mérite d’observer le bien de ses propres yeux, en particulier. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le mal.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°6537.