Lettre n° 6545

Par la grâce de D.ieu,
9 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de ce mardi, lorsque deux fois fut dit le mot bon(1). Vous m’y décrivez vos actions sacrées, au sein de la Yechiva A’heï Temimim que vous dirigez et, en particulier, dans les classes pour lesquelles vous commentez la Torah et les Mitsvot. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles. Vous me direz que tout avance et se développe. Par la suite, lorsque cet ajout sera effectif, il sera encore possible d’en faire plus demain, puis après-demain. Comme je l’ai déjà précisé, que D.ieu fasse que les ‘Hassidim se servent pleinement de la réussite qui leur est accordée d’en haut. Si c’était effectivement le cas, les réalisations communautaires et les préoccupations personnelles seraient radicalement différentes. Naturellement, mon propos n’est pas de me plaindre du passé, mais bien de vous dire ce qu’il doit en être dans le présent et dans le futur. Bien plus, nos Sages précisent, à la fin du traité Ketouvot, que tout ce qui concerne les enfants d’Israël, portant tous le nom d’Erets Israël, est à l’image du cerf, animal dont la peau se dilate au fur et à mesure que sa chair croît, comme le décrit ce texte. Si vous vous servez de l’influence céleste que D.ieu vous accorde, Il vous conférera également une réussite puis encore une autre, dans les domaines communautaires et, en conséquence, en ce qui vous concerne personnellement, c’est bien évident.

Je vous remercie beaucoup de m’avoir annoncé la bonne nouvelle de l’amélioration de l’état de santé de ces personnes, qui ont été mentionnées près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Puisse D.ieu faire que tous aillent de mieux en mieux, jusqu’à ce qu’ils recouvrent totalement la santé. D.ieu vous accordera le succès de me donner de bonnes nouvelles de ceux qui vous entourent, d’un bien visible et tangible. Et, vous demanderez aux autres ‘Hassidim qu’ils m’annoncent également les bonnes nouvelles et les améliorations, mais non uniquement, ce qu’à D.ieu ne plaise et qu’Il nous en garde, qu’il s’est passé ce qui n’est pas…(2). En pareil cas, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, on fait partie des “ ‘Hassidim du malheur ”(3). A l’opposé de cela, vous annoncerez donc des événements joyeux et vous serez ainsi des “ ‘Hassidim des bienfaits ”. Plus encore, la joie et le bien seront abondants, comme l’indique la répétition qui figure dans l’expression : “ avec joie et enthousiasme ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Lors du troisième jour de la création.
(2) Une bonne nouvelle.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°3264.