Lettre n° 6567

Par la grâce de D.ieu,
26 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,

Aux membres du comité des ‘Hassidim pour l’école ‘Habad,
en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie
par notre juste Machia’h, très bientôt,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 22 ‘Hechvan, dans laquelle vous me dites que vous avez été élus afin de représenter les ‘Hassidim de votre ville. Puisse D.ieu accorder le succès à votre mission sacrée, consistant à renforcer et à développer l’école ‘Habad qui s’y trouve. Sans doute ne vous affecterez-vous pas face à tous ceux qui s’opposent à nos maîtres et chefs. De fait, tout cela n’est pas nouveau sur la terre. Il en est ainsi depuis la révélation de la dimension profonde de la Torah. Et, la logique indique que la finalité d’une telle situation est de permettre que l’on soit un réceptacle, apte à s’unifier, en tout point, avec l’enseignement profond de la Torah, comme l’explique le saint Tanya, au chapitre 5. Bien plus, vous connaissez la décision du Tribunal céleste selon laquelle, parce que l’Admour Hazaken fit don de lui-même pour la ‘Hassidout, ceux qui sont liés à lui et suivent sa voie auraient la main haute, en tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements.

Que D.ieu prenne Son peuple en pitié, car il marche dans l’obscurité et il se bat pour le luminaire de la Torah, pour sa dimension profonde qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Qu’Il lui permette donc de percevoir la Lumière bénéfique. Et, même ceux qui, selon l’introduction du Tanya, de l’Admour Hazaken, possèdent un intellect et des connaissances troublés, qui avancent dans la pénombre en tout ce qui concerne le service de D.ieu, qui peinent à percevoir la lumière bénéfique, seront libérés de ces difficultés, dans la bonté et la miséricorde. Est-il quoi que ce soit que D.ieu ne puisse faire ? Ceux-là répareront ainsi ce qu’ils ont dénaturé ou manqué jusqu’à maintenant, de la manière qui est expliquée par le Tanya, dans Iguéret Ha Techouva, à la fin du chapitre 9, citant le Tana Dveï Elyahou : “ Que doit faire celui qui a commis une faute et s’est rendu coupable ? S’il avait l’habitude de lire une page, il en lira deux ”. Combien plus en est-il ainsi pour ce qui concerne la communauté, la diffusion des sources de la ‘Hassidout. Le début de l’action en ce sens se fait pendant l’enfance, comme on peut le vérifier concrètement. En effet, on peut reconnaître chez un enseignant, même s’il ne fait qu’apprendre à lire, s’il est pénétré de lumière et de chaleur ‘hassidiques ou bien…

Je vous adresse ma bénédiction pour une considérable réussite en tout cela, pour en donner de bonnes nouvelles d’une manière sans cesse accrue, d’autant que nous nous approchons de Kislev, le mois des miracles, de la délivrance, de la victoire évidente de la ‘Hassidout et de tout ce qui la concerne. Avec ma bénédiction dans tous les domaines,