Par la grâce de D.ieu,
24 Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 17 Tévet. Vous envisagez une collaboration avec les jeunes de l’association ‘Habad et vous me dites que vous vous êtes gardé d’exercer des pressions sur eux. Votre approche est, bien entendu, la bonne. Quand on évite de faire des pressions sur quiconque, l’action est plus enthousiaste et nos Sages constatent que : “ un homme préfère une mesure lui appartenant, à neuf mesures de son ami ”. Pour autant, ceci concerne seulement la manière de les influencer. A l’opposé, l’existence d’une telle influence est indispensable, car il est dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”. Combien plus en est-il ainsi dans les relations entre les jeunes et les anciens et l’on sait ce que disent nos Sages, à ce propos. Il est différentes façons, diverses voies, y compris des voies agréables, pour transmettre cette influence et cet enseignement, en sorte que celui qui adopte une idée pense qu’il l’a introduite de sa propre initiative.
Vous envisagez de correspondre avec votre élève. Il est clair que cela ne suffit pas. Vous trouverez sûrement un moyen de lui écrire, appelant une réponse de sa part. En effet, le simple fait de devoir répondre à quelqu’un suscite l’ajout, l’effort pour que la situation procure de la satisfaction à celui à qui l’on doit rendre compte. Il serait également judicieux de trouver, parmi vos amis ici, quelqu’un qui pourrait s’adresser à lui de vive voix, bien entendu d’une manière diplomatique, sans qu’il sache que la demande et l’initiative émanent de vous. Même si l’intervention de vos amis n’est pas réellement déterminante, même si elle ne porte pas sur des points fondamentaux, ceci n’en aura pas moins un impact, par le mérite de la proximité géographique. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,