Par la grâce de D.ieu,
17 Chevat 5719,
Brooklyn,
Aux participants à la réunion ‘hassidique du jour de
la Hilloula(1), dixième jour de Chevat, en la septième année,
celle de la Chemitta, 5719, dans la ville de Bneï Brak(2),
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, les noms des participants à cette réunion, celui de chacun et celui de sa mère. Ils seront mentionnés près du saint tombeau de celui dont nous célébrons la Hilloula. Tout va d’après la conclusion et il s’agit, en l’occurrence, de prendre part à la Hilloula du Juste, prince d’Israël et chef de la génération qui, en ce jour, reçoit une immense élévation, comme l’expliquent différents textes de la ‘Hassidout.
La partie révélée de la Torah établit qu’au jour de la Hilloula, on récite encore une fois le Kaddish, y compris de nombreuses années après le décès. Or, pour chaque Juif, on cesse de le dire, au bout d’un an, car on a la certitude que la sentence a déjà été appliquée(3). Il faut en déduire que ce nouveau Kaddish apporte une élévation accrue, particulièrement grande, comme le dit le Ari Zal, cité par le Lé’hem Ha Panim et le Chiyoureï Bera’ha sur le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, à la fin du chapitre 376. Et, nos Sages constatent que les Justes ne connaissent pas le repos, ni dans ce monde, ni dans le monde futur, ainsi qu’il est dit : “ Ils avanceront, d’une étape vers les autres ”.
Le corps suit la tête et tous ceux qui sont liés, attachés à lui, au sein de tout Israël, le suivront dans son élévation et ils recevront, d’en haut, une aide et une force accrues. Comme l’affirment nos Sages, “ on vient en aide à celui qui désire purifier ”. Et, le Likouteï Torah, dans les commentaires de Chemini Atséret, à la page 89d, souligne qu’il est bien dit ici “ purifier ” et non “ se purifier ”, ce qui signifie que l’on doit agir sur l’autre, d’abord sur l’autre que l’on a en soi, sur son corps et sur son âme animale, mais aussi sur l’autre, au sens littéral. Car, telle est effectivement la mission confiée aux ‘Hassidim. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, dans la joie et l’enthousiasme,
Notes
(1) Du précédent Rabbi.
(2) Une même lettre, parfois rédigée en Yiddish, fut adressée aux participants aux réunions ‘hassidiques d’autres villes. Voir, sur le même sujet, la lettre suivante.
(3) Alors que le Kaddish a pour but de l’adoucir. C’est pour cela qu’il n’y a plus lieu de le dire, passé ce délai.