Par la grâce de D.ieu,
2 Adar Richon 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 25 Chevat, me décrivant très brièvement, en quelques lignes, la réunion ‘hassidique du 10 Chevat(2). Vous comprendrez que j’en sois surpris.
Vous m’écrivez également quelques lignes pour définir ce qui doit être réparé, dans la ville. Vous me dites qu’il est impossible de déterminer avec précision ce qu’il convient de faire pour remettre en état le Mikwé. Cela est étonnant car, de temps à autre, il faut bien en changer l’eau. On peut alors voir ce qu’il en est. Les deniers Sages expliquent longuement que, pour ce qui concerne un Mikwé, on n’applique pas la règle selon laquelle on ne doit pas prendre le risque de remettre en cause ce qui a été fait au préalable(3). Vous ne parlez pas de votre état de santé et de celui de votre épouse. Cela veut sûrement dire que tout va bien. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav M. Perlov. Voir, à son sujet, la lettre n°6256.
(2) Hilloula du précédent Rabbi.
(3) En l’occurrence, en laissant penser que les précédentes immersions rituelles dans ce Mikwé n’étaient pas valables. Cette règle ne s’applique donc pas et, de ce fait, s’il s’avère que le Mikwé n’était pas conforme, il faudra effectivement prévenir que les immersions qui y ont été effectuées ne sont pas valables.