Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Mena’hem Mendel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 24 Adar Richon et celle qui l’a suivie. Vous me décrivez brièvement les actions qui ont été menées pour diffuser les sources(2), ces dernières semaines. Je suis surpris par la longueur du délai qui sépare vos lettres, surtout quand il s’agit d’annoncer des nouvelles bonnes et joyeuses. Or, “ il n’est de bon que la Torah ” et “ il n’est pas de joie comparable au fait d’être délivré du doute ”. En l’occurrence, les sources sont-elles effectivement diffusées(3) ? C’est bien évident.
Autre point, le temps passant, on oublie des détails et, parfois même des passages entiers. Bien entendu, je ne vous fais pas de morale et ce que je dis concerne l’avenir. Vous transmettrez tout cela aux autres ‘Hassidim qui m’écrivent. Et, puisse D.ieu faire qu’il y ait des nouvelles bonnes, joyeuses et détaillées. Ceci commencera pendant ce mois d’Adar et l’on rapprochera une délivrance de l’autre(4), jusqu’en Nissan, lorsque s’accomplira la promesse selon laquelle “ c’est en Nissan qu’ils ont été libérés et en Nissan qu’ils le seront ”. Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même que ma bénédiction de Mazal Tov, à l’occasion de la naissance, que je viens d’apprendre, de votre fille, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Vous l’éduquerez, de même que tous vos autres enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav C. M. M. Schneersohn, de Jérusalem. Voir, à son sujet, les lettres n°6434 et 6864.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) C’est le fait d’être libéré du doute, en la matière qui procure la joie.
(4) Celle de Pourim de celle de Pessa’h.