Par la grâce de D.ieu,
2 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
A tous les participants au repas d’action de grâce(1),
à l’issue du Chabbat qui bénit le mois d’Adar Chéni,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, que vous vous êtes réunis pour un repas d’action de grâce, ce qui introduit deux accomplissements importants, tout d’abord : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, qui est “ un grand principe de la Torah ” et, en outre, la louange de D.ieu, “ Qui est bon, car Sa bonté est éternelle, “ Louez l’Eternel pour Sa bonté, pour Ses merveilles envers les fils de l’homme ”, ce qui pose le principe de la création du monde(2), duquel il découle que les phénomènes naturels peuvent être suspendus afin d’accomplir des merveilles pour les fils de l’homme, en ce monde.
Conformément à la décision et à l’enseignement de l’Admour Hazaken, dans son Séder Bir’hot Ha Néhénin, au chapitre 13 et d’après l’avis des premiers Sages(3), une action de grâce est la preuve que l’on a retrouvé son état normal. Puisse donc D.ieu accorder, grâce à ce repas d’action de grâce, une guérison totale, jusqu’à retrouver toutes les forces, au plein sens du terme.
La récompense vous sera accordée à la manière de D.ieu, c’est-à-dire “ mesure pour mesure ”(4), mais en proportion largement accrue. En l’occurrence, le Saint béni soit-Il fera que, d’emblée : “ (5)Je ne la placerai pas sur toi, car Je suis l’Eternel, Qui te guéris ”. Il n’en est pas de même pour la guérison émanant des hommes de chair et d’os(6), comme le soulignent nos Sages. Avec mes respects et ma bénédiction pour qu’à l’avenir, vous ne donniez que des nouvelles bonnes et réjouissantes, d’un bien visible et tangible, toujours et tous les jours,
Notes
(1) A la suite de la guérison d’une certaine personne.
(2) Pour laquelle il convient, précisément, de louer D.ieu.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Atéret Zahav sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 219, d’après le commentaire de la Me’hilta et celui de Rachi ”.
(4) De la manière dont on agit envers Lui.
(5) La maladie que J’ai placée en Egypte.
(6) Pour lesquels la guérison suit la maladie mais ne la précède pas.