Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre des 20 et 28 Adar Richon, dans laquelle vous me communiquez l’avis du médecin sur votre état de santé. Je suis un peu surpris par votre affirmation selon laquelle l’opération de la prostate est grave. Il y a quelques années, celle-ci a déjà été pratiquée sur vous, partiellement et, à l’heure actuelle, celle-ci est considérée comme une intervention courante. Certes, quelques aspects doivent en être clarifiés, d’après le Choul’han Arou’h, car, de façon générale, il est nécessaire de trancher des canaux(1). Mais, en l’occurrence, cette opération a déjà été partiellement faite et une telle clarification est donc sûrement inutile. De même, il semble quelque peu difficile de comprendre votre affirmation selon laquelle il est difficile de dissoudre le calcul, du fait de sa taille, car celle-ci importe peu. En tout état de cause, concrètement, vous consulterez encore une fois deux médecins spécialistes, dans ce domaine et vous vous conformerez à leur décision conjointe. D.ieu, Qui guérit toute chair et accomplit des merveilles leur suggérera le bon conseil et le traitement qui convient. Celui-ci sera fructueux.
En effet, nous sommes dans le mois d’Adar, qui est une période de Mazal et de réussite pour tout Israël. Bien que vous n’en disiez mot, j’ai bon espoir que vous agissez pour diffuser les sources(2). Et, je veux espérer que vous faites un ajout en ce sens, conformément à l’Injonction qui demande de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour un Pourim joyeux.
S’agissant du lieu où sera effectué ce traitement médical, vous consulterez un médecin ami, connaissant les différents endroits et les médecins traitants.
Notes
(1) Ce qui constitue une castration, interdite par la Torah. Voir, à ce propos, la lettre n°5465.
(2) De la ‘Hassidout.