Par la grâce de D.ieu,
13 Adar Chéni 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav Yaakov Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mardi, “ lorsque deux fois fut dit le mot ‘bon’ ”(2) et à la demande de bénédiction qui lui faisait suite. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez. Vous trouverez sûrement les mots pour leur expliquer que plus ils intensifieront leur engagement pour la Torah et les Mitsvot, plus ils multiplieront les bénédictions de D.ieu, satisfaisant ces besoins. En effet, aussi bonne que puisse être la situation, dans ce domaine, un ajout reste toujours possible, dans le domaine du bien et de la sainteté, dès lors que l’on est attaché au Saint béni soit-Il, Qui est infini.
Vous faites référence à notre discussion et j’ai bon espoir que vous vous tirerez réellement profit de notre échange, dans l’intérêt du plus grand nombre, conformément à la mission sacrée que vous assumez au sein de votre communauté. De la sorte, cela n’aura pas été seulement une conversation entre deux personnes, mais bien une action qui aura concerné de nombreux Juifs. Naturellement, plus vous ferez d’efforts, en la matière, plus le nombre de ceux qui auront été marqués par cette conversation sera significatif. C’est une évidence. Le mérite de ce qui est public vous viendra en aide. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour un Pourim joyeux, matériellement et spirituellement,
N. B. : Après la signature de votre lettre, vous faites allusion au responsable de l’organisation(3) de votre synagogue. Vous connaissez, à ce sujet, le dicton du Tséma’h Tsédek(4), par lequel il répondit à la question que lui posait un tel responsable. Celui-ci lui demandait, en effet, de lui définir son rôle et il lui répondit : “ Il a appelé le soleil(5) et la lumière a brillé ”. Ce responsable doit donc illuminer votre synagogue et maison d’étude, en s’efforçant d’y multiplier les temps fixés pour l’étude et pour la prière, qui sera faite de la manière qui convient. Et, la formulation de ce récit(6) montre qu’il trouvera, en cela, le canal et le réceptacle, qui lui permettront de recevoir les bénédictions de D.ieu, en tous ses besoins et en ceux des membres de sa famille. C’est bien évident.
Notes
(1) Le Rav Y. I. Homnick, de Oak Park, Michigan.
(2) Lors du troisième jour de la création.
(3) En hébreu Chamach.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5101.
(5) En hébreu Chémech que l’on peut lire, avec une ponctuation différente, Chamach.
(6) Du Tséma’h Tsédek.