Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous vous êtes fiancés, que ces fiançailles ont été célébrées après la fête de Chavouot et que le mariage sera en 5720. Néanmoins, dans votre lettre, ce que vous désignez par le terme de fiançailles n’est pas clair. De même, on ne comprend pas pourquoi le mariage a été fixé aussi tardivement. Vous savez sûrement quelle a toujours été ma position, en la matière(1). Il semble aussi que vous fassiez une distinction entre des fiançailles qui sont un simple engagement oral et une cérémonie qui intègre la rédaction d’un acte officiel. Peut-être est-ce là la coutume, dans la ville sainte de Jérusalem(2) et il est dit : “ Si tu te rends dans une ville, adopte ses usages ”. En tout état de cause, puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux et que vous fondiez un foyer ‘hassidique.
J’ai observé avec satisfaction, dans votre lettre, que vous avez pris part à l’inscription(3) et que vous avez connu le succès, en la matière. Sans doute vos amis en font-ils de même, avec tout l’empressement nécessaire. Que D.ieu vous accorde la réussite de grandir et de parer la Torah par le développement de cette école. A n’en pas douter, ceci sera le canal et le réceptacle pour connaître le succès également dans vos préoccupations personnelles. En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, de même que de ceux de votre mère, à laquelle D.ieu accordera longue vie.
Notes
(1) Selon laquelle le mariage doit être célébré peu après les fiançailles.
(2) Où se trouvait alors le destinataire de cette lettre.
(3) De nouveaux élèves dans les écoles du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, en Terre Sainte.