Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Iyar, “ Tiféret de Tiféret ”(1) et j’y ai lu avec plaisir que tout va bien, D.ieu merci. Puisse D.ieu faire que, toujours et tous les jours, vous ne m’annonciez que de bonnes nouvelles, de votre santé physique, au sens littéral et de votre santé morale.
Vous évoquez aussi le fait de laisser pousser votre barbe. Vous avez raison de dire qu’il faut supporter de le faire et ne pas s’affecter(2). Comme le dit le début du Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, de même que le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken : “ On ne s’affectera pas devant les moqueurs ”. Cette initiative doit recevoir l’assentiment de vous deux, c’est-à-dire de vous-même et de votre épouse et vous devez être sûr, dans la mesure où cela possible, que vous possédez la fermeté nécessaire. Nous sommes, en effet, dans les jours où l’on compte l’Omer, ainsi qu’il est dit : “ Vous compterez pour vous ” et, comme vous le savez, l’Admour Hazaken explique(3) : “ Vous compterez : vous rendrez lumineux(4). Pour vous : en vous ”. Si c’est effectivement le cas, votre décision et son application concrète seront en un moment bon et fructueux. Et, les difficultés seront bien moins importantes que ce que vous imaginez.
Vous me dites, dans votre lettre, que certaines personnes le prendront mal. Néanmoins, il y aura bientôt une bonne nouvelle dans votre vie familiale(5) et, à n’en pas douter, “ l’image de D.ieu ”(6) multipliera Ses bénédictions et la réussite qu’Il accorde en tous les besoins. J’ai donc bon espoir que leur réaction sera bien moins vive que ce que vous envisagez. Que D.ieu vous accorde la réussite de m’annoncer de bonnes nouvelles de cela également. Je réitère ma bénédiction pour que la grossesse de votre épouse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle ait un enfant en bonne santé, en son temps et facilement. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Troisième jour de la troisième semaine du compte de l’Omer, soit le 2 Iyar.
(2) Des railleries.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6224.
(4) Sefira, le compte est de la même étymologie que Saphir, brillant.
(5) En l’occurrence, une naissance.
(6) Le port de la barbe.