Lettre n° 6892

Par la grâce de D.ieu,
16 Sivan 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me rapportez votre discussion avec le médecin qui suit votre fille. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Vous me direz non pas qu’il y a eu une petite évolution positive, en la matière, mais bien qu’il y a une importante évolution, de plus en plus grande.

On confère un mérite aux jours propices et vous avez écrit votre lettre à la veille du Chabbat Parchat Nasso, “ Tu élèveras la tête ”, alors que la réponse vous est donnée au début de la Parchat Beaalote’ha(1), “ Lorsque tu élèveras les lumières ”, verset à propos duquel Rachi explique : “ Jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même ”, en l’occurrence celle de “ la bougie de D.ieu (qui) est l’âme de l’homme ”. Cette âme “ s’élève d’elle-même ” précisément quand elle se trouve dans un corps physique. Son but est, en effet, d’éclairer, à la fois matériellement et spirituellement. En pareil cas, la spiritualité rehausse la matière, le corps l’affine, la transforme et réalise son élévation, comme l’explique le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, dans le discours ‘hassidique intitulé Beaalote’ha, que vous consulterez. Votre ascendance vous viendra en aide, pour accomplir tout cela. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,

N. B. : Bien entendu, si j’ai connaissance d’un traitement, en la matière(2), je vous le ferai savoir, sans en faire le vœu, comme vous l’écrivez dans votre lettre.

Notes

(1) Voir, à ce propos, la lettre n°6902.
(2) Pour l’affection dont souffre la fille.