Lettre n° 6897

Par la grâce de D.ieu,
17 Sivan 5719,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Avich Morde’haï(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. Les ‘Hassidim ont effectivement l’habitude, pendant la période de l’Omer, d’étudier le traité Sotta(2), selon un enseignement que j’ai reçu de mon beau-père, le Rabbi. Les ‘Hassidim ‘Habad le font depuis de nombreuses années et il ne m’en a pas donné la raison, mais l’on peut, toutefois, l’expliquer d’après ce qui est dit dans différents textes de la Torah et de la ‘Hassidout, établissant une relation entre la période de l’Omer ou bien l’offrande de l’Omer et le statut de la Sotta qui est lavée de tout soupçon et qui peut ensuite avoir des enfants.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. En plus des études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, vous avez sûrement un temps fixé pour étudier la partie révélée de la Torah et sa dimension profonde, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Différents textes soulignent la nécessité de cette étude et l’on peut la justifier par diverses raisons. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav A. A. M. Porouch Glickman, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°6825.
(2) Qui a le même nombre de jours que les pages de ce traité.