Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 4 Tamouz, concernant votre voyage ici, pendant le mois de Tichri(1). Or, l’essentiel manque à votre lettre. Différents textes expliquent, en effet, l’importance de diffuser les sources(2). Il est bien clair que telle est votre mission première, surtout en fonction de l’éducation que vous avez reçue et du comportement que vous observez chez vos parents, auxquels D.ieu accordera longue vie. Pendant toutes les années de votre vie, ceux-ci ont diffusé les sources de la ‘Hassidout. Bien plus, il y a, près de vous, des jeunes gens, parmi nos frères Sefardim, auxquels D.ieu accordera longue vie, qui viennent d’avoir connaissance de ces sources. Leur origine fait qu’ils sont liés à l’enseignement profond de la Torah, qu’ils étudient le Zohar depuis bien longtemps. Votre responsabilité se trouve accrue d’autant, de même que celle des anciens élèves et des fils d’anciens élèves de la Yechiva de Russie, qui côtoient actuellement nos frères Sefardim.
A ma grande douleur, je n’ai pas eu connaissance, jusqu’à maintenant, qu’une telle action ait été menée(3). Vous-même n’en parlez pas, dans votre lettre. Sans doute complèterez-vous tout cela dans votre prochain courrier. Puisse D.ieu faire que l’on ait de bonnes nouvelles, d’un bien qui porte des fruits dans le domaine de la sainteté et également de celui qui est lié à la vocalisation “ ou ”, comme l’explique la ‘Hassidout, dans le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 10d(4). Nous sommes à la veille de la fête de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celui-ci fit don de lui-même pour la diffusion des sources. Puisse donc D.ieu faire que le mérite soit conféré à ces jours propices, afin de suggérer une motivation profonde, en la matière, dont on fera ensuite la synthèse, qui conduira à l’action concrète et dont on aura de bonnes nouvelles. Dans l’attente de ces bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Bien entendu, ce qui vient d’être dit s’adresse également à vos amis, fils des élèves de la Yechiva et ‘Hassidim.
Notes
(1) A l’occasion du Hakhel, du rassemblement faisant suite à l’année de la Chemitta.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Auprès des Sefardim.
(4) Expliquant que c’est là la forme la plus haute du bien.