Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 Tamouz, avec votre demande de bénédiction. Nous sommes à la veille(2) de la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz, délivrance de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Ce fut la libération du plus grand nombre, à cette époque-là et pour les années, les générations suivantes, comme en attestent les détails du récit de l’emprisonnement et de la libération. Qu’il en résulte donc des actions dans les domaines pour lesquels il fit don de lui-même, c’est-à-dire la diffusion du Judaïsme, en général et des sources(3), en particulier. Tous ceux qui entretiennent une relation et ont connaissance de tout cela sont tenus de le faire. Pour que l’action soit fructueuse, on a besoin de tranquillité, de joie et d’enthousiasme. Le Berger d’Israël éclairera Sa face et vous libérera de tout ce qui fait obstacle. Vous complèterez tout cela avec une largesse véritable, matérielle et spirituelle. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, en général et de manière spécifique,
M. Schneerson,
Vous faites référence à ce que dit le Dére’h Mitsvoté’ha(4), cité avec plus de détails dans le Kountrass Ou Mayan, à la fin du discours 19, à propos du Baal Chem Tov(5). Pourquoi ne révéla-t-il pas la même bénédiction la seconde année, puis la troisième ? Il est différents événements qui ne se renouvellent pas chaque année, depuis leur source première, par exemple le nombre des années d’un homme, comme le dit le traité Yebamot, à la fin du chapitre 4. Vous consulterez aussi le Atéret Roch, expliquant que chaque année révèle un aspect spécifique du millénaire.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov. Voir, à son sujet, la lettre n°6564.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°6564.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) A la page 107b.
(5) Qui échangea la bénédiction de richesse obtenue que D.ieu avait accordée à un couple contre la naissance d’un enfant. Pour obtenir cette naissance, il fallut donc que cet homme et cette femme acceptent de devenir pauvres.