Par la grâce de D.ieu,
28 Tamouz 5719,
Brooklyn,
A mon proche parent, le grand Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Guerchon(1) et son épouse, la Rabbanit Guessya,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez, d’une manière extrêmement concise, la réunion ‘hassidique des 12 et 13 Tamouz. Puisse leur effet se prolonger pendant les jours et les mois qui suivront. En un moment propice, je mentionnerai vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.
Nous sommes à la conclusion du mois de la délivrance(2) de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Son mérite renforcera donc la réussite en toutes les préoccupations communautaires et personnelles de chacun d’entre nous, au sein de tout Israël, dans la joie et l’enthousiasme. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Vous citez le Char Ha I’houd Ve Ha Emouna, qui dit : “ Tu les fais tous vivre : ne lis pas ‘vivre’, mais ‘exister’ ”. Il me semble vous avoir déjà écrit, il y a quelques temps, que cette affirmation de nos Sages figure dans le Réchit ‘Ho’hma, porte de la sainteté, à la fin du chapitre 7, de même que dans le Pardès, porte 6, au chapitre 8 et dans le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la page 48b.
Notes
(1) Le Rav M. Chen, de ‘Haïfa. Voir, à son sujet, la lettre n°6412.
(2) Tamouz.