Lettre n° 6963

Par la grâce de D.ieu,
6 Mena’hem Av 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, de même que celle qui l’a précédée. Vous avez sûrement appris que j’ai écrit à tous ceux auxquels vous m’aviez proposé de le faire. S’agissant des petites(1), je suis surpris que vous recherchiez des explications afin de justifier que vous vous moquiez de ce qui a été dit. En effet, comme nous en avons maintes fois parlé, d’après les propos de nos maîtres : “ C’est en fonction de son commencement…(2) ”.

Je suis surpris que, d’un courrier à l’autre, vous dressiez à chaque fois de nouvelles barrières, d’autres limites, de sorte qu’il faille vous répéter encore une fois la décision de la Torah selon laquelle : “ le roi brise les barrières ”(3). Or, “ qui sont les rois ? ce sont les sages ” c’est-à-dire nos maîtres, avec ce qui les concerne et leurs institutions. On a évoqué, lors de la réunion ‘hassidique, une explication, à ce propos, du Tséma’h Tsédek, qui est le Décisionnaire, pour ce qui nous concerne. Or, “ dans l’endroit de Rav, on adopte l’usage de Rav ”. Selon celle-ci, c’est d’entre les étroitesses(4) que l’on parviendra à la largesse véritable, à “ un héritage sans limite ”. Vous consulterez sa Rechima sur E’ha, 1-3, qui dit : “ De manière positive, on peut expliquer que… ”(5). Avec ma bénédiction pour que, très prochainement, nous méritions l’accomplissement de la promesse selon laquelle ces jours se transformeront en joie et en allégresse,

Notes

(1) Vraisemblablement des classes pour les petites filles, au sein d’une école.
(2) “ Que se déroule l’ensemble d’un processus ”. Si le commencement est positif, le reste le sera également.
(3) D’un domaine privé, s’il désire le traverser.
(4) Entre le 17 Tamouz et le 9 Av.
(5) Cette formulation montre que l’on peut transformer un événement négatif.