Par la grâce de D.ieu,
4 Elloul 5719,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Eliézer Lippa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 21 Mena’hem Av, avec ce qui y était joint. Vous me faites part également de vos rencontres avec les représentants des ‘Hassidim et de ce qui en a résulté. Dans le domaine de la sainteté, un ajout est systématiquement nécessaire. A quelqu’un comme vous, il est donc sûrement inutile d’expliquer longuement que ce principe s’applique également à vos discussions. De fait, une requête de notre Torah, Torah de vie, est également une force qui est accordée pour la mettre en pratique. Différents textes soulignent que les Injonctions de la Torah sont énoncées de telle façon qu’elles peuvent également être interprétées comme des assurances données. Et, s’il en est toujours ainsi, combien plus est-ce le cas dans les domaines communautaires puisque l’on dispose alors du mérite de ce qui est public.
On confère un mérite à des jours par nature propices, des jours favorables comme ceux d’antan, ceux du mois d’Elloul. L’assurance nous a été donnée que : “ Je suis à mon Bien Aimé et mon Bien Aimé est à moi, Qui fait paître Son troupeau parmi les roses ”. L’expression “ Je suis à mon Bien Aimé ” signifie que l’homme prend l’initiative de l’effort envers D.ieu. Dès lors, se réalise : “ mon Bien Aimé est à moi ”, en particulier “ parmi les roses ”, c’est-à-dire pour ceux qui étudient(2) les Hala’hot, en particulier dans les Yechivot. C’est une évidence. Je vous adresse ma bénédiction de bonne santé et d’ajout, dans la joie et l’enthousiasme, à tout ce qui vient d’être dit, de même qu’à vos autres actions sacrées. Vous m’en donnerez de bonnes nouvelles, en un bien visible et tangible. Et, vous serez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le Rav E. L. Lavi. Voir, à son sujet, la lettre n°6731.
(2) Chochanim, les roses, peut également se lire Chéchonim, ceux qui étudient.